Journaliste : Colette, vous êtes supportrice de l’OM depuis plus d’un demi-siècle. Pouvez-vous nous raconter comment tout a commencé ?

Colette : Oh, c’est une belle histoire d’amour qui remonte à mon enfance ! Je suis née à Marseille, et dans ma famille, l’OM, c’était une religion. Mon père m’emmenait au stade Vélodrome quand j’avais 8 ou 9 ans. La première fois que j’ai entendu les chants des supporters et vu le stade en ébullition, j’ai su que je ne pourrais jamais supporter une autre équipe.

Journaliste : Quels sont vos souvenirs les plus marquants avec l’OM ?

Colette : Il y en a tellement ! Mais je dirais que la victoire en Ligue des Champions en 1993 reste gravée dans ma mémoire comme si c’était hier. Voir Basile Boli marquer ce but historique, c’était indescriptible. J’étais dans le stade à Munich, entourée de supporters en larmes de joie. Mais au-delà des grands trophées, il y a aussi les moments de désillusion, comme les descentes en Ligue 2. Ce sont ces hauts et ces bas qui font la beauté de l’OM.

Journaliste : Vous avez traversé les époques et vu passer des générations de joueurs. Quels sont ceux qui vous ont le plus marquée ?

Colette : Oh, il y en a tellement ! Jean-Pierre Papin, bien sûr, avec son talent et son charisme. Chris Waddle, c’était une étoile filante, un artiste. Et plus récemment, Dimitri Payet, qui a su redonner de la magie au club. Mais je garde une place particulière pour José Anigo, car il était non seulement un joueur, mais aussi une figure emblématique du club.

Journaliste : Qu’est-ce qui vous motive à continuer de suivre l’équipe après toutes ces années ?

Colette : L’OM, c’est plus qu’une équipe, c’est une famille. Aller au stade, c’est retrouver des amis, chanter, vibrer ensemble. Même dans les pires moments, on sent cette unité unique. Et puis, c’est aussi une histoire de transmission. J’ai emmené mes enfants, et maintenant, mes petits-enfants sont aussi de fervents supporters. L’OM, c’est une histoire qui se transmet de génération en génération.

Journaliste : Quel regard portez-vous sur le football d’aujourd’hui par rapport à celui de vos débuts ?

Colette : C’est très différent. Avant, le football était plus authentique, moins dominé par l’argent. Les joueurs étaient proches des supporters, il y avait une simplicité que l’on a un peu perdue aujourd’hui. Mais le football reste magique, surtout quand on voit les jeunes talents émerger et continuer à faire rêver les foules.

Journaliste : Un dernier mot pour les supporters de l’OM ?

Colette : Continuez à croire en cette équipe, même quand c’est difficile. L’OM, c’est l’émotion à l’état pur, avec ses hauts et ses bas. Soyons fiers de nos couleurs et de notre histoire. Allez l’OM !

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