Le président historique de l’OL revient sur 30 ans de sa vie en tant que dirigeant.

« J’ai confiance en l’avenir du club. L’OL dispose d’une infrastructure solide, d’un centre de formation exceptionnel, et d’un capital humain de grande valeur. Mon rôle aujourd’hui est de soutenir cette transition pour que le club continue à grandir. Je reste persuadé que l’OL peut retrouver le sommet en France et en Europe. »

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Journaliste : Monsieur Aulas, après 36 ans à la présidence de l’Olympique Lyonnais, quel regard portez-vous sur votre parcours ?

Jean-Michel Aulas : C’est une immense fierté. Lorsque j’ai repris le club en 1987, l’OL était en deuxième division, et personne n’aurait parié sur ce que nous avons réussi à accomplir. Ce qui me rend le plus fier, c’est la transformation de l’OL en une institution reconnue à l’international, capable de rivaliser avec les plus grands clubs européens.

Journaliste : Quels moments restent gravés dans votre mémoire ?

Jean-Michel Aulas : Il y en a tellement ! Les sept titres consécutifs en Ligue 1 entre 2002 et 2008, bien sûr. Ce fut une période magique où l’OL était au sommet du football français. Je n’oublierai jamais non plus la demi-finale de Ligue des Champions en 2010, un rêve qui se réalisait après des années de travail. Mais au-delà des trophées, ce sont les relations humaines, les moments partagés avec les joueurs, les entraîneurs, et les supporters qui restent précieux.

Journaliste : Qu’avez-vous appris au cours de ces décennies à la tête d’un grand club ?

Jean-Michel Aulas : J’ai appris que rien n’est jamais acquis. Le football est un milieu exigeant, et il faut sans cesse se réinventer. J’ai également compris l’importance d’avoir une vision à long terme. C’est cette vision qui nous a permis de construire le Groupama Stadium, un outil formidable qui assure la pérennité financière du club. J’ai aussi dû faire preuve de résilience face aux critiques et aux déceptions, car elles font partie du jeu.

Journaliste : Parlons des critiques. Comment les avez-vous gérées, notamment ces dernières années ?

Jean-Michel Aulas : Les critiques sont inévitables lorsqu’on dirige un club aussi exposé que l’OL. Elles peuvent être dures, mais elles sont souvent constructives. J’ai toujours essayé de rester fidèle à mes convictions tout en étant à l’écoute. Je suis avant tout un passionné, et cette passion m’a permis de tenir bon dans les moments difficiles.

Journaliste : Quel avenir voyez-vous pour l’OL, maintenant que vous avez passé la main ?

Jean-Michel Aulas : J’ai confiance en l’avenir du club. L’OL dispose d’une infrastructure solide, d’un centre de formation exceptionnel, et d’un capital humain de grande valeur. Mon rôle aujourd’hui est de soutenir cette transition pour que le club continue à grandir. Je reste persuadé que l’OL peut retrouver le sommet en France et en Europe.

Journaliste : Un dernier mot pour les supporters ?

Jean-Michel Aulas : Merci. Merci pour votre soutien indéfectible, dans les bons comme dans les mauvais moments. Vous êtes l’âme de ce club. Mon amour pour l’OL et pour vous, les supporters, est éternel. Ensemble, nous avons écrit une belle histoire, et je suis convaincu que les plus belles pages restent à venir.

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